Vous pouvez retrouver la vidéo sur Culture box
Une compilation de quelques critiques ici
Une "dispute" sur France Culture là
(2e partie de l'émission)
Et le dossier pédagogique
Stella et Adèle ont 17 ans. Tous les jours, elles se retrouvent sur le
toit-terrasse d’un immeuble. Stella compte les fenêtres allumées, observe les gens qui passent, qui vivent, qui courent. Adèle attend que son fiancé l’appelle. Chacune d’elles, pour échapper à
son histoire, invente les histoires des autres, histoires d’amour, de trahison, de solitude, histoires de haine. C’est ainsi qu’elles imaginent leur vie d’adulte. Elles n’en veulent
pas.
S’inspirant librement des histoires qu’ont bien voulu lui confier de grands ados (16-19 ans) de tous
bords, qu’il a longuement rencontrés et écoutés, Jacques Descorde a écrit, sans chercher à retranscrire, ce texte qui témoigne à sa façon d’une adolescence en quête de l’identité et de sens. On
retrouve avec plaisir le metteur en scène et comédien, co-fondateur de la Compagnie des Docks à Boulogne-sur-Mer, qui jouait dans Occident de Rémi De Vos avec Carole Thibaut (janvier 2015) en spectacle en balade. Une nouvelle fois, Jacques Descorde
aborde avec grâce et poésie, de son écriture délicate et elliptique un thème qui s’adresse autant aux ados qu’à leurs parents.
De très nombreuses critiques du spectacles sont compilées sur le site Théâtre Contemporain
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Bovary/critiques/
Vous y trouverez aussi deux interviews video de l'auteur
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Bovary/videos/
et un entretien
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Bovary/ensavoirplus/
Enfin vous pouvez feuilleter le dossier pédagogique
La « Fabrique de Théâtre » entend mettre à la portée de tous un des plus grands auteurs du 20ème siècle. Décédé en 1995, Heiner Müller a écrit des textes incisifs, à la drôlerie acide, où se côtoient lucidité visionnaire, sautes d’humour et un sens réjouissant de la provocation. Son œuvre confronte l’Histoire, les mythes et la faillite des idéaux. La création déploiera une mosaïque d’écritures, tantôt comiques et ironiques, tantôt oniriques ou cauchemardesques, où le tragique pourra côtoyer le clownesque. Une création vivifiante, à la lisière de la performance, du laboratoire et de la mise en débat.
Dans une petite ville ouvrière, au cœur des années 80, Wilda et Annette partagent un secret au sujet du PDG de Kentucky Aluminium. S’il ne veut pas perdre la face, ce dernier a tout intérêt à acheter – très cher – le silence de Wilda. Au fil d’un récit écrit pour neuf personnages et mené tambour battant par ces deux femmes, la pièce évoque une société où l’individualisme le plus mortifère se heurte à des liens indéfectibles de solidarité, et où le désespoir peut se transformer en hymne à la résistance.
Magda, sur la plage de Calais, dénoue ses cheveux immensément longs. Ils tombent sur son dos et s’étalent dans les flots, vivants. Ils sont le lien avec les voix de ceux que les eaux ont digérés, ceux dont les corps se délitent dans les profondeurs de la Méditerranée car leurs canots pneumatiques de fortune ont coulé lors d’une traversée pleine d’espoir. Et puis il y a cette voix, particulière, de cet homme qui flotte encore, qui appelle la jeune fille au secours et lui saisit les tripes, tragédie grecque du moment. Baptiste, son frère est là lui-aussi, noyé sous les montagnes de journaux qui affichent les chiffres des naufragés et pas même un nom. Archimède de Syracuse, hors temps, explique : les corps qui se noient suivent un processus précis de putréfaction… Il y a Antigone, de l’autre côté, à Lesbos ; les survivants et les naufragés qui disent pour qu’on raconte leur histoire. Pour Magda, se couper les cheveux serait une solution, s’isoler et vivre aveugle, sourde et peut-être sereine. Mais elle n’est pas une empathique apathique, ignorer cette voix serait un assassinat.
la sphère des réseaux sociaux est un passage quasi obligatoire. Comment grandit-on dans un environnement d’hyper exposition ? Que nous raconte ce besoin de reconnaissance et d’existence aux yeux des autres ? Comment faire la part des choses entre ce qu’on décide de partager et ce qui nous échappe ?
C’est une journée particulière. Une journée en famille où, enfin, Louis revient, lui que l’on a n’a pas vu depuis si longtemps, qui a donné si peu de nouvelles.
Ce fils, ce frère, arrive le matin de ce dimanche commun, rendu tout à coup si exceptionnel, joyeux et plein d’espoir par sa venue. Il repart le soir, sans avoir réussi à dire cette chose grave qu’il était venu annoncer. Leur dire à eux, sa famille, si proche et si loin.
Il y a cet amour familial, rendu étrange par un monde qui les sépare, et cette envie de se faire entendre, de crier…
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